Bibliothèque

Sommaire :

Les livres :

- Le Cour Grandmaison (dir.), Douce France : rafles, rétentions, expulsions

- collectif coordonné par David Chauvel, Paroles sans papiers

- Carolina Kobelinsky, Chowra Makaremi (dir.), Enfermés dehors - Enquêtes sur le confinement des étrangers

- Marc Bernardot, Loger les immigrés

- Marc Bernardot, camps d'étrangers

- Cimade, Votre voisin n'a pas de papiers, paroles d'étrangers

- Anne de Loisy, Bienvenue en France !, six mois d'enquête dans la zone d'attente de Roissy

- Droits devants!!, Liberté, égalité... sans papiers

- Michel sitbon, plaidoyer pour les sans papiers

- collectif, Passez le mot!, "il faut protéger les réfugiés"

- Collectif, Politiques migratoires, grandes et petites manoeuvres

- Miguel Benesayag, Angelique del Rey avec des militants RESF, La chasse aux enfants, l'effet miroir de l'expulsion des sans papiers

- Abdelmalek Sayad, L'immigration ou le paradoxe de l'altérité: L'illusion du provisoire

- Sous la direction de Laurence De Cock, Fanny Madeline, Nicolas Offenstadt & Sophie Wahnich, Comment Nicolas Sarkozy écrit l’histoire de France

- Ouvrage collectif, Feu au centre de rétention, des sans-papiers témoignent

- Gerard Noiriel, A quoi sert " l'identité nationale "

Les revues :

- Plein Droit, Femmes, étrangers: des causes concurentes?

- Plein Droit, Outre-mer, terres d'exeption

- Plein Droit, Le tri des étrangers

- Plein Droit, Le travail social auprès des étrangers (2)

- Plein Droit, Histoire des mobilisations

- Plein Droit, Le travail social auprès des étrangers (1)

- Plein Droit, (Dé)loger les étrangers

- Plein Droit, Etrangers devant l'école

- Plein Droit, Des camps pour étrangers

- Plein Droit, Les spoliés de la décolonisation

- Plein Droit, L'enfermement des étrangers

Les livres

Le Cour Grandmaison (dir.), Douce France : rafles, rétentions, expulsions

« Nous connaissons les existences et les espoirs ruinés de ceux qui sont raflés placés en centre de rétention, puis forcés d’embarquer dans des avions ou des navires à destination de leur pays d’origine. Telle est la situation qui nous porte à écrire, telle est la raison d’être de ce livre : témoigner, penser, résister, autant que faire se peut. »

Élaboré avec le Réseau Éducation Sans Frontières (RESF), Douce France est un livre engagé, rédigé par des spécialistes. De façon méthodique et pluridisciplinaire, il explore la politique migratoire menée par la France. Approches historiques, sociologiques, psychanalytiques et juridiques se complètent ici pour dresser le tableau inquiétant d’une politique indigne.

Publié sous la direction d’Olivier Le Cour Grandmaison maître de conférences en philosophie et sciences politiques à l’Université d’Évry-Val-d’Essonne, il rassemble des contributions de : Marc Bernardot professeur de sociologie, Alain Brossat professeur de philosophie, Armando Cote psychanalyste, Jérôme Valluy maître de conférences, Nicolas Ferran permanent de la Cimade, Serge Slama maître de conférences, Serge Portelli magistrat, Seloua Luste Boulbina chercheuse associée, Claire Rodier chargée d’étude au Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI) ainsi qu’une vingtaine de témoignages de sans-papiers.


Références :Le Cour Grandmaison (dir.), Douce France : rafles, rétentions, expulsions , Seuil / RESF, 2009, 295 pages.

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collectif coordonné par David Chauvel, Paroles sans papiers

Un ouvrage militant ? L’occasion est belle de remettre en valeur un ouvrage déjà un peu ancien, mais toujours d’actualité. « Paroles sans papiers » est un splendide plaidoyer pour l’accueil et la tolérance porté par David Chauvel et le dessinateur bordelais Alfred. Lorenzo Mattotti, Pierre Place, Gipi, Olivier & Jérôme Jouvray, Cyril Pedrosa, Kokor, Brüno, Frédérik Peeters au dessin, mais aussi Michaël Le Galli pour scénario, ainsi qu’Anne-Claire Jouvray, Laurence Croix et Albertine Ralenti à la couleur, ont également prêté leur talent pour ces neuf récits poignants, violents, parfois très abrupts. Neuf témoignages, autant de brûlots dénonçant situations absurdes, manquements flagrants aux droits de l’homme, ignorance du devoir d’entraide, indifférence complaisante et comportements inadmissibles. Un album dense et impliquant.


Références :collectif coordonné par David Chauvel, Paroles sans papiers, Delcourt, 2008, 62 pages.

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Carolina Kobelinsky, Chowra Makaremi (dir.), Enfermés dehors - Enquêtes sur le confinement des étrangers

Centres et locaux de rétention, centres d’accueil pour deman¬deurs d’asile, zones d’attente, prisons… En France, comme ailleurs en Europe, la mise à l’écart des étrangers dans des lieux d’enfermement ou de résidence provisoires est devenue de plus en plus courante. Quelle est la vie réelle de ces lieux qui sont à la fois des espaces de relégation et des espaces transitoires de la circulation ? Quelles frontières physiques, symboliques et morales se (re)configurent à travers ces dispositifs de gestion des étrangers « indésirables » ?

Les auteurs de cet ouvrage – anthropologues, sociologues, historiens, politistes – proposent une série d’études empiriques qui apportent de nouvelles données sur une réalité difficile d’accès. Leurs enquêtes s’interrogent sur les enjeux politiques du confinement, mais aussi sur son traitement institutionnel et ses modalités concrètes dans les pays européens. Elles proposent une réflexion sur la réalité de nos pratiques migratoires en partant des nouveaux espaces qu’elle crée et de la situation vécue par ceux qui y transitent.

Cette constellation de zones, de centres, de structures d’hébergement sont des nœuds dans des trajets d’exil de plus en plus compliqués et ambigus. Le quotidien de l’attente, de la détention et de l’expulsion des étrangers doit en effet être resitué plus largement dans des itinéraires et les expériences de vie qui sont le plus souvent méconnus, parce que ceux qui les font restent tenus à distance. Au-delà de l’enfermement, les dispositifs de gestion orchestrent une expérience de relégation – hors d’une communauté – et d’emprise intime de l’État – sur des non-citoyens – en engageant de nouveaux modes d’être. Quelles conditions d’existence ces nouvelles façons de gouverner produisent-elles dans le contexte global dans lequel nous vivons ? Comment se repose la question de l’identité, de l’identification et des valeurs ? Quelles sont les marges de manœuvre, les stratégies de contournement et les possibilités de résistance ?

Il s’agit d’investir le lieu où se formule le débat et où se construisent les consensus sur le « contrôle migratoire » en cherchant à y imposer les données du problème telles que nous les observons en situation.


Références :Carolina Kobelinsky, Chowra Makaremi (dir.), Enfermés dehors - Enquêtes sur le confinement des étrangers, Editions Du Croquant, 0, 336 pages.

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Marc Bernardot, Loger les immigrés

PRESENTATION :

Qui ne connaît les foyers Sonacotra ? Ils sont en effet devenus emblématiques de l’immigration de travail en France. Mais que sait-on vraiment de ces foyers présentés comme lieux de toutes les différences ? Cet ouvrage propose, à partir d’entre-tiens, d’enquêtes de terrains et d’archives, une sociologie historique de la Société nationale de construction pour les travailleurs jusqu’à nos jours où la Sonacotra est devenue Adoma.

Cette société d’économie mixte a été créée par le ministère de l’Intérieur, soucieux de surveiller les Algériens présents en métropole durant la guerre d’Algérie. L’entreprise s’est imposée dans les années 1960 comme le laboratoire de l’habitat social, incontournable pour détruire les bidonvilles et réhabiliter les centres urbains, loger les ouvriers étrangers de l’industrie, des grands chantiers et des villes nouvelles. La Sonacotra est ainsi devenue un acteur central de la politique d’immigration et a développé un modèle de contrôle social séparé pour les immigrés des anciennes colonies. Implantée nationalement, elle a construit et géré non seulement des foyers pour célibataires, mais aussi des cités d’accueil, des centres d’urgence, et des HLM pour les familles, jusqu’à devenir l’un des premiers opérateurs de logement en France.

Dans les années 1970 ce modèle paternaliste et raciste va entrer en crise et être remis en cause par ce qui restera la plus longue mobilisation politique des étrangers en France au XXe siècle. Depuis les années 1990, les foyers, stigmatisés par la presse et dans l’opinion, ont été intégrés dans la politique de lutte contre l’exclusion et d’accueil des demandeurs d’asile. L’archipel des foyers n’a pourtant pas disparu et reste un lieu central de la vie des immigrés en France.


Références :Marc Bernardot, Loger les immigrés, Editions Du Croquant, Collection TERRA, 2008, 352 pages.

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Marc Bernardot, camps d'étrangers

Quel est le point commun au XXe siècle entre les tirailleurs et les travailleurs indigènes, les réfugiés et les rapatriés coloniaux, les minorités discriminées, les insoumis et les rebelles indépendantistes, les migrants illégalisés et les demandeurs d’asile déboutés ? Le fait d’avoir été, à un moment ou un autre de leur parcours en métropole, placés de force et confinés dans des camps, des cantonnements, des dépôts, des centres, des casernements, des logements contraints, dans toutes sortes de lieux isolés, inaccessibles et insalubres.
L’auteur propose une sociologie historique des camps d�étrangers en France depuis la Première Guerre mondiale. À partir de différentes enquêtes et sources d’archives il s’agit de mettre en perspective la manière dont les pouvoirs publics, et principalement la police nationale, ont mis en place et géré des lieux d’inter­nement administratif des étrangers. Cet ouvrage questionne tout d’abord le terme de camp, objet difficile et source de polémiques entre analyses scientifiques, dénégations politiques et usages militants, mais qui décrit une réalité multiforme : celle d’un placement forcé et d’un déni de droits dans un espace clos, de circuits de déplacement surveillés et réservés, de la mise au travail forcé ou de l’interdiction de travailler, d’une limitation drastique des contacts avec le reste de la population. Il examine ensuite la technique de la mise en camp et les formes variées que prennent les camps d’étrangers selon les contextes et les objectifs des pouvoirs publics, la lutte contre un ennemi de l’intérieur, l’accueil « humanitaire » provisoire, l’épuration politique, l’expulsion de l’étranger. Il s’intéresse enfin à ces populations mises au secret de migrants forcés, de déplacés des colonies, de réfugiés européens ou de parias nationaux, des indigènes africains ou indochinois, des exilés arméniens, sarrois, espagnols, des suspects alsaciens, tsiganes, algériens, des migrants indésirables et d�autres bouches inutiles ayant fait l’amère expérience de cette étrange sollicitude de l’État démocratique pour ceux qu’il perçoit comme étrangers.


Références :Marc Bernardot, camps d'étrangers, Editions Du Croquant, Collection TERRA, 2008, 224 pages.

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Cimade, Votre voisin n'a pas de papiers, paroles d'étrangers

Pendant plusieurs années, M. Mehdi a été autorisé à vivre en France mais n'a jamais eu le droit de gagner sa vie en travaillant légalement. Faute de pouvoir gagner de l'argent autrement pendant l'examen de sa demande d'asile, Mlle Misengabo a été contrainte à la prostitution. M. Kone, qui ne sait ni lire ni écrire, a eu sa demande rejetée parce qu'il n'a jamais eu la possibilité d'expliquer oralement pourquoi il a fui son pays...
Ces personnes sont des étrangers que nous croisons tous les jours. Ils sont nos voisins, vivent à nos côtés, travaillent dans nos villes sans que nous soupçonnions les difficultés qu'ils rencontrent dans leur vie quotidienne quand il s'agit pour eux de faire valoir leurs droits. Pourtant, tous les jours, la presse, la radio, la télévision nous parlent de ces hommes et de ces femmes, soit en s'apitoyant sur leur sort, soit pour affirmer qu'ils posent des « problèmes ». Régulièrement la question des étrangers revient dans les débats publics. Régulièrement les hommes politiques s'attaquent à cette « question » et modifient la loi, lancent des réformes, des plans d'actions, en se justifiant la plupart du temps par une présentation instrumentalisée de la situation des étrangers. Chaque évocation de cette « question » contribue à renforcer une vision déformée, parfois fantasmatique, des étrangers en France.
Forte de son expérience - en région parisienne, ce sont plus de 20 000 personnes qui sont chaque année accueillies, écoutées, conseillées, accompagnées dans leurs démarches -, la Cimade a décidé de réaliser ce livre destiné avant tout à donner la parole à celles et ceux qu'elle accueille tous les jours. Ce sont eux qui témoignent des obstacles qu'il affrontent pour bénéficier de droits aussi élémentaires que celui de se faire soigner, de vivre avec sa famille ou tout simplement d'être entendus. Ils nous racontent leurs difficultés, leurs espoirs, leurs déconvenues, et souvent leur désespoir. Ils nous font sentir la distance entre ce qu'ils vivent et ce que la loi attend d'eux, la « normalité » qui conditionne une présence légale en France.
25 témoignages abordent chacun plusieurs des obstacles récurrents auxquels sont confrontés les migrants. Chaque histoire illustre l'expérience vécue par un grand nombre de personnes qui s'adressent à la Cimade.


Références :Cimade, Votre voisin n'a pas de papiers, paroles d'étrangers, La fabrique, 2006, 96 pages.

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Anne de Loisy, Bienvenue en France !, six mois d'enquête dans la zone d'attente de Roissy

Injures racistes, passages à tabac, intimidations et harcèlement : la « zapi 3 », zone d'attente de Roissy, a longtemps été la « honte de notre République ». À la première frontière de France, chaque année, 20.000 étrangers sont retenus jusqu'à l'éventuelle obtention de leur autorisation d'entrer sur le sol français.

Il aura fallu les décès de deux clandestins pour que Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, y autorise la présence de la Croix-Rouge française, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.

Que s'y passe-t-il aujourd'hui ? Comment s'assurer que la situation s'est améliorée alors que l'accès des journalistes est strictement contrôlé ?

Pour pénétrer dans cette zone fermée, une seule solution : y travailler. Pendant six mois, Anne de Loisy a disposé d'un poste d'observation idéal. Elle a été médiatrice de la Croix-Rouge, intermédiaire entre les étrangers et la police, sans jamais révéler son véritable métier. La situation a souvent été éprouvante mais, pour rapporter ces faits et ces témoignages, il était nécessaire à Anne de Loisy de prendre des risques. Ces étrangers en situation irrégulière le méritent : ils n'ont jamais la parole.


Références :Anne de Loisy, Bienvenue en France !, six mois d'enquête dans la zone d'attente de Roissy, Le cherche midi, 2005, 0 pages.

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Droits devants!!, Liberté, égalité... sans papiers

Témoignages sur la lutte des sans-papiers, accompagnés d'une analyse politique du combat idéologique et social autour de la place de l'étranger en France.
Ouvrage collectif coordonné par Droits devant!!

Le problème des sans-papiers, c'est-à-dire des travailleurs étrangers clandestins ayant choisi de se montrer
au grand jour, est devenu un enjeu politique majeur, d'autant plus brûlant actuellement que la gauche plurielle
est au pouvoir mais ne semble pas décidée à honorer totalement ses engagements électoraux, loin de là !
L'association Droits devant !! présente, d'une part, des témoignages de la lutte des sans-papiers – un
ensemble de textes vivants, émouvants, polémiques – et, d'autre part, une analyse politique de la lutte tant
idéologique que sociale sur la place de l'étranger dans la société française.


Références :Droits devants!!, Liberté, égalité... sans papiers, L'esprit frappeur n°43, 1999, 162 pages.

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Michel sitbon, plaidoyer pour les sans papiers

a travers l'occupation puis l'évacuation par la force de l'église saint- bernard durant l'été 96, la france découvrait la question des sans papiers, ces travailleurs immigrés dépourvus de tout statut légal, mais qui en réclament un.
devenu un enjeu électoral entre la gauche et la droite, leur problème n'est toujours pas résolu et ce n'est que le replâtrage des lois pasqua debré par l'actuel ministre de l'intérieur chevènement qui y parviendra.
l'auteur, fondateur du journal maintenant, propose des solutions simples et raisonnables, sauvegardant aussi bien la dignité des immigrés que celle de la société française.


Références :Michel sitbon, plaidoyer pour les sans papiers, L'esprit frappeur n°9, 1998, 0 pages.

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collectif, Passez le mot!, "il faut protéger les réfugiés"

10 questions, 10 associations, 100 réponses sur le droit d’asile en Europe


Références :collectif, Passez le mot!, "il faut protéger les réfugiés", n'esprit frappeur n°137, 2005, 137 pages.

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Collectif, Politiques migratoires, grandes et petites manoeuvres

Un ouvrage pour faire le point sur l’ensemble des dispositifs et des techniques de contrôle, d'entrave, d'encadrement des migrations, et de gestion de l'immigration. Du plus spectaculaire (les charters) au plus quotidien (expérience de la clandestinité), ces politiques sont autant faites de grandes manœuvres (envoi de l'armée espagnole à Ceuta et Melilla) que de petits arrangements (tolérance de fait du travail des sans-papiers). Au sommaire : « La mondialisation du contrôle des migrations », « L'Europe et l'externalisation. La Libye en première ligne », « L'asile en France. Exemplarité d'une politique de non-accueil », « La Mouette enragée : de Sangatte à Coquelles. Situation et interventions (1999-2004)


Références :Collectif, Politiques migratoires, grandes et petites manoeuvres , éditions associatives Carobella ex-natura, 2005, 252 pages.

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Miguel Benesayag, Angelique del Rey avec des militants RESF, La chasse aux enfants, l'effet miroir de l'expulsion des sans papiers

Cet ouvrage est un signal d’alarme lancé par les philosophes Miguel Benasayag et Angélique del Rey, et des membres du Réseau Éducation Sans Frontières (RESF), confrontés quotidiennement à la réalité de la traque des sans-papiers et de leurs enfants scolarisés en France. Il montre que la politique discriminatoire dont ces derniers sont l’objet a des conséquences beaucoup plus profondes qu’il n’y paraît, puisque c’est la société tout entière qui est traumatisée quand elle est amputée de certains de ses membres : les violences faites aux migrants étant des atteintes à ce qu’ils sont et non à ce qu’ils font, elles provoquent de profonds chocs psychologiques.

Cela vaut en particulier pour les camarades de classe des « enfants chassés », confrontés à d’insupportables contradictions quand les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité sont bafouées au nom d’une certaine conception de l’ordre et de la tranquillité sociale, lorsque des enseignants, des responsables d’établissements ou des parents doivent s’opposer ouvertement aux agents de la force publique qui procèdent aux arrestations ou aux expulsions, quand l’autorité scolaire ou parentale doit contredire une autorité censée assurer la sécurité de tous. Nourri de nombreux témoignages sur les violences de la « chasse aux enfants » et l’engagement de militants de RESF, ce livre montre que cet engagement au nom de la solidarité active, maintenant pénalisée, relève, au-delà de la conscience morale, beaucoup plus fondamentalement de la possibilité réelle de vivre ensemble.


Références :Miguel Benesayag, Angelique del Rey avec des militants RESF, La chasse aux enfants, l'effet miroir de l'expulsion des sans papiers, La découverte, 2008, 128 pages.

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Abdelmalek Sayad, L'immigration ou le paradoxe de l'altérité: L'illusion du provisoire

PRÉFACE DE PIERRE BOURDIEU (1991) 9

INTRODUCTION 15

1. QU’EST-CE QU’UN IMMIGRÉ ? 31

2. LE FOYER DES SANS FAMILLE 81
Logement provisoire pour travailleurs « provisoires » 84
Un hôtel pas comme les autres 92
Le foyer, une communauté impossible 99
La commensalité impossible 116
Le foyer comme lieu de travail social 120

3. LE RETOUR, ÉLÉMENT CONSTITUTIF
DE LA CONDITION DE L’IMMIGRÉ 131
Les caractéristiques génériques ou les constantes du phénomène migratoire 131
La notion de retour dans la perspective d’une anthropologie totale de l’acte d’émigrer 137
Le retour de l’absent, une entreprise de toute l’absence 152
L’absence est une faute 154
Le retour comme produit de la pensée d’État 161
Immigration de travail et immigration de peuplement 172
Insertion et ré-insertion : la continuité d’un même rapport de force 178
La réinsertion comme affirmation de l’identité nationale du pays d’émigration 185

ANNEXES 193

NOTES 201


Références :Abdelmalek Sayad, L'immigration ou le paradoxe de l'altérité: L'illusion du provisoire , Raisons d'agir, 2006, 201 pages.

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Sous la direction de Laurence De Cock, Fanny Madeline, Nicolas Offenstadt & Sophie Wahnich, Comment Nicolas Sarkozy écrit l’histoire de France

Guy Môquet, Jaurès, les colonies et tant d’autres… Nicolas Sarkozy en campagne, puis au début de son mandat, n’a cessé d’utiliser et de brandir des références historiques. Cet usage immodéré de l’histoire a alors mobilisé autant de mises en scène grandiloquentes que de discours de filiation destinés à dessiner les contours d’une France mythique du candidat puis du président.
Comment voir clair dans tous ces personnages et événements sans cesse mélangés et associés les uns aux autres en dehors de tout contexte ? Comment comprendre le brouillage de références qui empruntent autant aux grandes figures de la gauche qu’à celles de la droite ? Quels sont les enjeux et les effets politiques de telles constructions historico-politiques ?
Une vingtaine d’historiens ont disséqué les usages que fait de l’histoire Nicolas Sarkozy pour permettre de saisir les mécaniques à l’œuvre dans cette vaste entreprise de reconstruction d’un roman national. Sous la forme d’un dictionnaire, un véritable parcours critique dans l’histoire de France revue et corrigée par une droite qui entend refabriquer de l’« identité nationale »...


Références :Sous la direction de Laurence De Cock, Fanny Madeline, Nicolas Offenstadt & Sophie Wahnich, Comment Nicolas Sarkozy écrit l’histoire de France, Agone, 2008, 208 pages.

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Ouvrage collectif, Feu au centre de rétention, des sans-papiers témoignent

Au cours des six mois qui ont précédé l’incendie du centre de rétention de Vincennes, le 22 juin 2008, les migrants « retenus » ont multiplié les actes de résistance, refusant de manger, d’être comptés, déchirant leurs cartes, brûlant leurs chambres, affrontant la police. Six mois de luttes collectives durant lesquels nous n’avons cessé de leur téléphoner et de recueillir le récit de leurs révoltes.

Alors que Brice Hortefeux vient d’annoncer la réouverture du centre de rétention quelques mois seulement après l’incendie, la lecture des témoignages des ex-retenus est plus que nécessaire.

Au fil des pages, il apparaît clairement que l’incendie de Vincennes et la révolte des enfermés étaient inévitables. Le décès d’un retenu tunisien le 21 juin, à qui l’administration refusait les soins appropriés, a été l’élément déclencheur. Ce que les sans-papiers de Vincennes nous disent pourrait tout aussi bien avoir été recueilli ailleurs, dans l’un des nombreux camps d’internement pour migrants érigés par les pays riches afin de contrôler les mouvements des populations pour mieux les exploiter. 
À la suite de la révolte collective qui a abouti à la destruction de cette prison spéciale pour étrangers, six personnes ont été interpellées. Elles sont aujourd’hui détenues à Fresnes et à Fleury-Mérogis, dans l’attente de leur jugement. Les bénéfices de ce livre seront entièrement consacrés à leur défense.

« Il faut penser la lutte autrement. Les gens et les flics se foutent de la grève de la faim. Ils se foutent des sans-papiers. Ils s’en foutent si on crève. Les gens bouffent des lames de rasoir tous les jours et l’on n’entend pas parler d’eux. Les petits trucs qu’on fait ne valent pas le coup. Il faut vraiment foutre le bordel pour leur mettre une vraie pression. Quand j’étais dehors, je travaillais. J’allais boire des verres après le travail. Je sortais avec mes amis. Je me foutais du reste. Quand j’ouvrais un journal, je ne m’intéressais qu’aux gros titres. Pour les gens, c’est pareil. Il faut que ça pète pour qu’ils s’intéressent à nous. »


Références :Ouvrage collectif, Feu au centre de rétention, des sans-papiers témoignent, Libertalia, 2008, 160 pages.

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Gerard Noiriel, A quoi sert " l'identité nationale "

La question de « l’identité nationale » a été remise au centre de l’actualité politique par Nicolas Sarkozy, pendant la campagne électorale des présidentielles. Devenu chef de l’État, celui-ci a créé un « ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale », ce qui est un fait sans précédent dans l’histoire de la République française. Huit historiens ont aussitôt démissionné de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration pour protester contre ce ministère, estimant que cet intitulé ne pouvait que conforter les préjugés négatifs à l’égard des immigrés. La pétition qu’ont lancée ces historiens a été signée par plus de 10 000 citoyens en moins d’une semaine, et des universitaires du monde entier se sont associés à cet appel.
Gérard Noiriel explique les raisons de ce mouvement. Il montre que la logique identitaire, née au XIXe siècle, a depuis constamment alimenté les discours nationalistes. Il rappelle que, au cours des années 1980, c’est Jean-Marie Le Pen qui a popularisé, dans l’espace public, l’expression « identité nationale » pour stigmatiser les immigrés. Analysant de façon minutieuse les usages de cette formule dans le discours du candidat Sarkozy, il donne des éléments pour éclairer les nouvelles stratégies aujourd’hui à l’œuvre dans le champ politique.


Références :Gerard Noiriel, A quoi sert " l'identité nationale ", Agone, 2007, 156 pages.

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Les revues


Plein Droit, Femmes, étrangers: des causes concurentes?

Opposer le droit des femmes et le droit des étrangers c’est prendre prétexte des caractéristiques ou des situations des personnes pour restreindre des droits normalement attachés à l’ensemble des individus. Les luttes contre les discriminations en raison du sexe ou de la nationalité partagent les mêmes fondements. Pour qu’elles se rejoignent, il faut déconstruire la rhétorique actuelle opposant défense des droits des étrangers et défense des droits des femmes.
Sommaire

Édito

Du plombier polonais au géomètre malien

Dossier — Femmes, étrangers : des causes concurrentes ?

* Étrangers, de quel genre ?
* Des migrantes de longue date
* Droit d’asile ou victimisation ?
* Bilan d’un féminisme d’État
* Victimes de la traite : étrangères avant tout
* La cause des femmes : un bon prétexte
* Une (in)visibilité multiforme

Jurisprudence [Cahier central]

* Retrait et non renouvellement des cartes de séjour en cas de violence conjugale
(les décisions)

Hors-thème

* Face aux migrants : État de droit ou état de siège
(extraits d’une conversation avec Danièle Lochak)

Mémoire des luttes

* Pour une histoire des solidarités franco-algériennes (1945-1961)


http://www.gisti.org/spip.php?article1049


Références :Plein Droit, Femmes, étrangers: des causes concurentes? , GISTI, decembre 2007

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Plein Droit, Outre-mer, terres d'exeption

Qu’ils résident à Mayotte ou à Saint-Martin, à la Guadeloupe ou en Guyane, les étrangers outre-mer sont loin d’avoir les mêmes droits qu’en métropole. Législation d’exception, ignorance du droit coutumier, entraves à la tradition ancestrale de circulation entre la plupart de ces territoires sont autant d’ « entorses coloniales » à l’application des principes républicains outre-mer.
Sommaire

Édito

Solidaire, donc coupable

Dossier — Outre-mer, terres d’exception

* Où est « la France » ?
* Mayotte, une société disloquée
* Un droit postcolonial
* Saint-Martin : un nouveau droit des étrangers
* La Guyane ou le « tout reconduite »
* Guadeloupe : une juste délocalisation

Jurisprudence [Cahier central]

* L’éloignement des nouveaux ressortissants européens
(les décisions)

Hors-thème

* L’expulsion collective des sans-papiers de Montfort
* Le droit d’asile en perdition

Mémoire des luttes

* La lutte des Antillais pour l’égalité


http://www.gisti.org/spip.php?article1007


Références :Plein Droit, Outre-mer, terres d'exeption , GISTI, octobre 2007

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Plein Droit, Le tri des étrangers

Choisir « ses » immigrés, n’est pas une idée neuve. Née à la fin du XIXème siècle, c’est surtout après 1945 que démarre la planification de l’immigration en fonction des besoins de l’économie. Pendant plus d’un demi-siècle vont ainsi se succéder des politiques dont la logique bureaucratique – qui n’a d’ailleurs jamais convaincu le patronat – est de trier les étrangers pour qu’ils répondent au mieux aux aléas des besoins du marché du travail, en restreignant toujours davantage leur droit à un statut stable.
Sommaire

Édito

Identité ?

Dossier — Le tri des étrangers

* Le grand bond en arrière
* Des travailleurs en sursis
* Attirer les étudiants de haut niveau
* Recherche « compétences et talents »
* La parole d’un chef d’entreprise
* Du pillage des cerveaux
* Interview de Saddok Guitoun
* L’Europe s’ouvre aux immigrés utiles
o Le double jeu de l’Espagne
o L’Allemagne aussi régularise

Jurisprudence [Cahier central]

* APRF transitoires et régularisation de l’entrée
(les décisions)
* OQTF : premier bilan de jurisprudence
(les décisions)

Hors-thème

* La Tunisie, cerbère des frontières européennes
* Les arrangements de la médiation interculturelle
* Les « déplacés internes » en Serbie
* Le livre noir de Ceuta et Melilla - Introduction

http://www.gisti.org/spip.php?article945


Références :Plein Droit, Le tri des étrangers , GISTI, juillet 2007

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Plein Droit, Le travail social auprès des étrangers (2)

Prolongeant la réflexion commencée dans le numéro d’octobre 2006 sur les nouvelles exigences qui pèsent de plus en plus sur les travailleurs sociaux dans leurs relations avec les étrangers, ce numéro s’attache plus particulièrement aux réformes institutionnelles de grande envergure qui, en l’espace de deux ans, ont bouleversé le paysage de l’action sociale en direction des populations immigrées en France. Ce bouleversement suscite de vives inquiétudes sur la conception de l’intégration qui est mise en œuvre.
Sommaire

Édito

Les proscrits du Canal

Dossier — Le travail social auprès des étrangers (2)

* Quelles politiques pour quelle intégration ?
* Du SSAE à l’Anaem, une liquidation annoncée
* La table-ronde du 18 mars 2006
* Du travail social à l’action juridique
* Gérer l’impossible

Jurisprudence [Cahier central]

* Reconduite à la frontière
(les décisions)

Hors-thème

* Côte d’Ivoire, 1970 : des charters pour migrants africains
* L’Europe pousse au crime, le Maroc fait des rafles

Mémoire des luttes

* Les mères de la place Vendôme
* « Conte pour une jurisprudence »


http://www.gisti.org/spip.php?article877


Références :Plein Droit, Le travail social auprès des étrangers (2) , GISTI, mars 2007

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Plein Droit, Histoire des mobilisations

Un dossier sur les histoires qui ont marqué l’année 2006 et qui, pour certaines d’entre elles, ont déclenché une prise de conscience et un élan qui ne s’arrêtera pas : constitution du collectif « Uni(e)s contre une immigration jetable », mobilisations autour de lycéens sans papiers, résistance des « Mille de Cachan » contre les expulsions.

Dans la partie hors-thème, un dossier sur le fichage des étrangers : Le nouveau fichier Eloi, une étape de plus dans le contrôle et la répression des étrangers - Le recours en Conseil d’État déposé par trois associations - Un récapitulatif des fichiers qui enserrent les étrangers.

Les autres articles évoquent : Les malades étrangers - La guerre de l’Europe aux migrants - Le combat des oubliés de l’indépendance yougoslave - Les sans-papiers mexicains aux États Unis.
Sommaire

Édito

Défendre la liberté d’étudier

Dossier — Histoires de mobilisations

* Résistance à l’immigration jetable
* « Des bons dossiers, ça ne suffit pas »
* Cachan : diviser pour mieux éloigner ?
* Évacuation de Cachan : l’État absent

Jurisprudence [Cahier central]

Hors Dossier

* Des étrangers à leurs amis : un fichage tous azimuts
o Le fichier ELOI, ou les glissements progressifs de la xénophobie
o Un recours en Conseil d’État
o Des fichiers pour gérer, contrôler, surveiller les étrangers
* Nouvelle stratégie contre les malades étrangers
* Derrière l’aide à l’Afrique, la guerre aux migrants
* Les Effacés de Slovénie
* Les « Latinos » dans la rue

http://www.gisti.org/spip.php?article692


Références :Plein Droit, Histoire des mobilisations , GISTI, decembre 2006

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Plein Droit, Le travail social auprès des étrangers (1)

Au cours des dernières années, plusieurs réformes législatives sont venues donner aux services sociaux un rôle nouveau et considérable dans le domaine du droit à l’entrée et au séjour des étrangers. Les acteurs de ces services ont ainsi été progressivement amenés à jouer un rôle dans des procédures de plus en plus nombreuses (délivrance des attestations d’accueil, regroupement familial, mariage, etc). Dans le même temps, une grande restructuration des services de l’État liés aux migrants a été opérée, laissant entrevoir une réorientation radicale des politiques et des budgets publics. Dans ce contexte, la question de l’ambiguïté entre travail social et contrôle social nécessite une réflexion approfondie et urgente.
Sommaire

Édito

L’arbitraire et le mépris

Dossier — Le travail social auprès des étrangers (1)

* Le Gisti et le travail social
* Entre droit et éthique, le grand écart
* Vers une logique de contrôle ?
* Le droit des étrangers, parent pauvre de la formation
* Les mineurs isolés face au soupçon

Jurisprudence [Cahier central]

Hors Dossier

* Les malfaçons du contrat d’accueil et d’intégration
* Le parquet, complice de la chasse aux sans-papiers

Mémoire des luttes

* Accueil des boat people : une mobilisation politique atypique

http://www.gisti.org/spip.php?article213


Références :Plein Droit, Le travail social auprès des étrangers (1) , GISTI, octobre 2006

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Plein Droit, (Dé)loger les étrangers

Bien qu’inscrit dans la loi, le droit au logement n’en est pas pour autant, pour les pouvoirs publics, une obligation de logement. Le mal-logement n’est pas un phénomène conjoncturel mais le résultat d’une politique continue de précarisation touchant particulièrement les étrangers. Aux conditions de solvabilité, s’ajoute en effet toute une série de critères plus ou moins subjectifs qui éloignent très vite ceux qui ne rentrent pas dans les normes du système. Les pratiques discriminatoires redoublent les effets des inégalités sociales et viennent aggraver une impossible mobilité résidentielle. Comme assignés à résidence, les étrangers s’éloignent toujours davantage du droit commun.

Sommaire

Édito

Vers une immigration jetable

Dossier — (Dé)loger les étrangers

* Introduction : les règles de l’inhospitalité
* Migrants et logement : une histoire mouvementée
* Que sont les foyers devenus ?
* Menace sur les foyers et leurs résidents
* Le DAL, syndicat des mal-logés
* Logement social : une discrimination en douce
* Les « intermittents du logement »
* Les Rroms, entre bidonville et expulsion
* Démolitions très politiques en Guyane

Jurisprudence [Cahier central] Hors Dossier

* « Si on ouvrait mille places demain, il y aurait un terrible appel d’air »
* Quand l’histoire éclaire les dessous de la discrimination positive
* L’Europe sous-traite la demande d’asile

Mémoire des luttes

* Cités de transit : en finir avec un provisoire qui dure !

http://www.gisti.org/spip.php?article53


Références :Plein Droit, (Dé)loger les étrangers , GISTI, avril 2006

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Plein Droit, Etrangers devant l'école

Le principe d'égalité de tous les enfants devant l'école, même s'il est inscrit dans la Constitution, est souvent malmené par des autorités qui, davantage soucieuses de pratiquer, à leur niveau, le « contrôle des flux migratoires » que de mettre en oeuvre l'égalité des chances, ont, à l'égard des enfants étrangers, des pratiques de dissuasion ou d'exclusion totalement illégales. Qu'il s'agisse de primo-arrivants, de jeunes venus en France en dehors du regroupement familial, de mineurs isolés, trop d'enfants sont encore exclus du système scolaire du fait de carences institutionnelles ou d'oppositions délibérées.
Sommaire
Édito

Des droits fondamentaux bien encombrants

Dossier — Étrangers devant l'école

* La scolarisation, un droit et un devoir
* Le dispositif d’accueil pour les primo-migrants
* Marginalisés dès leur arrivée
* Un avenir amputé
* Un os sur le chemin de l’école
* Enfants à la rue en Guyane
* L’école, un piège pour les sans-papiers
* Jeunes sans-papiers : du lycée à l’avion

Hors Dossier

* Etudiants : un difficile accès à l’emploi
* Violer les droits de l’homme en Europe... en toute impunité
* Du récit de persécution


http://www.gisti.org/doc/plein-droit/64/index.html


Références :Plein Droit, Etrangers devant l'école , GISTI, avril 2005

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Plein Droit, Des camps pour étrangers

La mise à l'écart d'étrangers, dont Sangatte est devenu le symbole, s'est généralisé, ces dernières années, au point qu'on peut évoquer la construction d'une « Europe des camps ». Ces regroupements tendent de plus en plus à se transformer en instruments à part entière d'une gestion, sinon d'une politique, de l'immigration et de l'asile. En s'inscrivant, à ce titre, dans la logique de « maitrîse des flux migratoires », ces regroupements menacent la démocratie, comme à chaque fois que l'exception devient la règle.
Sommaire
Édito

Les « oubliés » de la Constitution européenne

Dossier — Des camps pour étrangers

* Sangatte, symbole de l’impuissance
* Des camps en France, 1944-1963
* L’Europe des camps
* L’internement républicain
* Carte : Les camps d’étrangers en Europe
* Migreurop : un réseau contre l’Europe des camps
* Cohabiter à Sangatte
* Bricolages administratifs
* De Sangatte à Satragne
* La criminalisation des réfugiés en Australie

Jurisprudence

Cahier central

http://www.gisti.org/doc/plein-droit/58/index.html


Références :Plein Droit, Des camps pour étrangers , GISTI, decembre 2003

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Plein Droit, Les spoliés de la décolonisation

Le scandale du gel des pensions des anciens combattants étrangers est redevenu d'actualité grâce à une décision du Conseil d'État qui a sanctionné la France pour cette discrimination. Après un rapide inventaire du nombre et des nationalités concernées, ce numéro retrace l'historique de cette spoliation, et décrit les stratégies d'évitement déployées par les gouvernements successifs pour qui la « reconnaissance de la dignité » des anciens combattants étrangers coûte décidément beaucoup trop cher.
Sommaire
Édito

Chantier de démolition
Dossier — Les spoliés de la décolonisation

* Les tirailleurs, bras armé de la France coloniale
* La République « Banania »
o Quarante ans de discrimination
o L'arrêt « Diop », un long combat judiciaire
* Variations autour du « sang versé »
* Basses manœuvres
* Le dernier de la « Force noire »
o Épilogue
* L'errance des vieux Marocains
* Le combat d'Ayed D. pour la dignité

Jurisprudence

Cahier central

Hors-dossier

* Les lésions dangereuses

Mémoire des luttes

* Pour en finir avec la double peine

http://www.gisti.org/doc/plein-droit/56/index.html


Références :Plein Droit, Les spoliés de la décolonisation , GISTI, mars 2003

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Plein Droit, L'enfermement des étrangers



« PLEIN DROIT », LA REVUE DU GISTI
L'enfermement des étrangers

N° 50, juillet 2001

Prisons, centres de rétention, zones d'attente : la fermeture des frontières se traduit par une augmentation croissante du nombre d'étrangers privés de liberté. Dans tous ces lieux d'enfermement, la violation des droits de l'homme participe d'un processus de criminalisation de l'immigration.
Sommaire
[Couverture] Édito

Fracture citoyenne
Dossier — L'enfermement des étrangers

* Prisons : un traitement défavorable
* Le simple constat des parlementaires
* Étrangers incarcérés, étrangers délinquants ?
* Entretien sur l'application des peines
* Les pratiques inchangées de l'ITF

* Rétention : une indignation oubliée
* Vers un régime à deux vitesses ?
* Un fonctionnement carcéral

* Zones d'attente : une gestion policière
* Halte-garderie en zone d'attente ?
* En marge de l'État de droit

Jurisprudence — Cahier central
Concours « Qui a dit quoi ? » — Résultats

* Dossier « Concours » sur le site


http://www.gisti.org/doc/plein-droit/50/index.html


Références :Plein Droit, L'enfermement des étrangers , GISTI, juillet 2001

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